Voici, une courte liste d’articles et commentaires concernant l’assurance-emploi publiée dans les médias écrit des derniers jours. (Pour une liste plus exhaustive, voir notre revue de presse.)
• «Assurance-« cheap labor »», Manon Cornellier, Le Devoir, Actualités, lundi 28 mai 2012.
(Commenté et largement cité sur notre site, ici.)
• «Assurance-emploi – Québec craint d’hériter de la facture de la réforme», Marie Vastel, Le Devoir, Politique, samedi 26 mai 2012.
«Et de trois. Après les coûts du système carcéral et la sécurité de la vieillesse, voilà qu’Ottawa pourrait bien se faire réclamer un nouveau dédommagement par Québec, cette fois en raison de sa réforme de l’assurance-emploi. Car la province redoute de voir des chômeurs écartés par les nouveaux critères se rabattre sur l’aide sociale provinciale. [...]»
• «Harper s’en prend aux chômeurs», Valère Audy, La Voix de l’Est, samedi 26 mai 2012.
«Le gouvernement Harper ne se fait pas d’ennemis qu’au Québec avec son mépris, son entêtement et les décisions d’un agenda qu’il a délibérément caché aux Canadiens lors des dernières élections. Car voilà qu’il heurte de front l’ensemble des travailleurs des Maritimes avec sa réforme de la Loi de l’assurance-emploi. Une région du pays où les emplois ne sont pas saisonniers par choix, mais parce que l’économie repose sur des secteurs d’activités qui sont saisonniers, soit l’agriculture, la pêche et le tourisme. [...]»
• «Tordage de bras canadien», Pierre Asselin, Le Soleil, Éditorial, samedi 26 mai 2012.
«L’annonce de changements apportés au régime d’assurance emploi, par la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley, n’est pas sans rappeler la citation bien connue du film Le parrain : « Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser… » [...]»
• «Travail futile», Ariane Krol, La Presse, vendredi 25 mai 2012
«L’annonce faite hier par la ministre des Ressources humaines Diane Finley nous éclaire enfin sur les transformations qui se préparent à l’assurance emploi, mais elle laisse encore trop de zones d’ombre et de place à l’interprétation.
«Après des semaines de rumeurs alimentées par les déclarations contradictoires, le chat est sorti du sac. On ne se contente pas de réécrire la définition de «l’emploi convenable» – celui qu’un chômeur doit accepter sous peine de perdre ses prestations. On la rend conditionnelle à l’usage que celui-ci aura fait du système au cours des années précédentes. Plus le travailleur aura été «payant» pour le régime (cotisant longtemps et recevant peu de prestations), plus il aura du temps pour chercher un emploi équivalent à celui qu’il occupait. Les chômeurs moins méritants devront faire des compromis sur le salaire et le type d’emploi plus rapidement. [...]»
• «Les chômeurs, nouvelle cible de Harper», Vincent Marissal, La Presse, vendredi 25 mai 2012
«[...] Certes, les mesures annoncées seront populaires dans les régions où le taux de chômage est bas (dans l’Ouest, notamment), mais le remède risque fort d’être pire que la maladie. Encore une fois, les mesures du gouvernement Harper sont teintées d’une forte idéologie et d’un clientélisme visant à plaire à sa base électorale.»