L’hebdo régional Le Riverain publie ce matin sur son site que le conseil de la ville de Sainte-Anne-des-Monts s’est prononcé pour le rapatriement au Québec de l’assurance-emploi. Nous reproduisons l’article [texte original ici] et vous invitons à consulter la liste des autres municipalités qui nous ont fait parvenir leur résolution.
«SAINTE-ANNE-DES-MONTS – Dans un geste symbolique, le conseil de ville de Sainte-Anne-des-Monts a adopté une résolution demandant au gouvernement fédéral le rapatriement de l’assurance-emploi.
«La mairesse de Sainte-Anne-des-Monts, Micheline Pelletier s’inquiète de cette réforme du gouvernement conservateur qui entrera en vigueur dès l’automne et qui contraindra les travailleurs saisonniers à accepter un emploi alternatif à 70 % de leur salaire actuel et ce, dans un rayon de 100 km. « C’est une très mauvaise nouvelle surtout quand on considère que l’exode est la principale cause de l’appauvrissement de la région. »
«Dans la résolution, on fait état du montant des prestations qui a baissé dans les années 90 passant de 60 % en 1990 à 55 % en 1994. On mentionne également le peu de diversification économique de la région et le statut particulier des travailleurs saisonniers.
«Dans un paragraphe particulier, le conseil de ville déplore la complexité de la loi: « La loi sur l’assurance-emploi est considérée comme l’une des lois les plus complexes de l’appareil législatif canadien. Au fil des ans, on a compliqué davantage son application et sa compréhension, durci les sanctions, mis en place une série d’exceptions, toutes aussi complexes et arbitraires les unes que les autres. »
«Programme québécois
«Dans sa demande, la ville de Sainte-Anne-des-Monts souhaite un programme québécois pour gérer l’assurance-emploi. Dans ce programme, les mesures seraient plus souples et offriraient un statut particulier pour les travailleurs saisonniers qui sont les premiers visés par cette réforme.
«La ville demande que les délais de traitement de demandes soient plus courts et que l’assurance-emploi soit mieux administrée de manière à ce que les gouvernements ne puissent plus détourner aussi facilement les fonds vers d’autres programmes.»