Nous reproduisons l’article publié sur le site de Radio-Canada Régional, SRC Est du Québec (site web), mercredi 12 septembre 2012:
«La saison touristique se termine et plusieurs travailleurs saisonniers se demandent quelles seront les conséquences de la réforme du programme d’assurance-emploi sur leur avenir.
La réforme de l’assurance-emploi proposée par le gouvernement Harper élargit la notion d’emploi convenable. Si ces changements sont adoptés, les travailleurs saisonniers en période d’inactivité pourraient devoir accepter un emploi dans un domaine autre que le leur.
Même si le Parti québécois, qui vient d’être élu, a promis de rapatrier la gestion du programme à Québec, cette promesse aura peu d’impacts dans les prochains mois.
Les travailleurs saisonniers comme Annie Beaulieu, serveuse à la marina de Rimouski, ne savent plus ce qui les attend. Elle se demande si elle devra se chercher un nouvel emploi cet automne lorsque son employeur fermera ses portes. « On ne sait pas, on ne sait rien! », lance Mme Beaulieu.
Des employeurs, qui offrent des postes saisonniers, s’inquiètent par ailleurs du fait que leurs employés, embauchés ailleurs, pourraient ne pas revenir en poste à la prochaine saison.
Guylaine Lavoie, une enseignante en informatique de Rimouski qui serait touchée par la réforme voit d’un bon oeil la venue des pouvoirs en emploi à Québec. « Ça pourrait être intéressant parce qu’il y a certaines particularités que l’on a au Québec que les territoires de l’Ouest ne vivent pas », relève Mme Lavoie.
Le député péquiste de Rimouski, Irving Pelletier est confiant et croit qu’Ottawa voudra négocier : « Le gouvernement fédéral devrait avoir une certaine ouverture parce qu’il y a des particularités au Québec qu’il faut respecter. »»