Hier matin, la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi dévoilait leur plan d’action (voir communiqué de presse). Cette coalition regroupe les principaux syndicats et les deux regroupements de défenses des chômeurs et chômeuses que sont le CNC et le MASSE.
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Ce matin dans Le Devoir, Jean-Robert Sansfaçon écrivait dans son éditorial: «Assurance-emploi: Le plan conservateur»:
«Avec l’entrée en scène du mouvement syndical, la contestation de la réforme de l’assurance-emploi prend de l’ampleur, et c’est bien qu’il en soit ainsi. Car, loin de constituer un accident de parcours, cette réforme s’inscrit dans le cadre de la longue offensive du gouvernement Harper contre une redistribution des revenus entre les provinces, qu’il juge nuisible à la croissance. [...]
Et il termine avec :
«Même s’il ne veut pas l’avouer pour des raisons électoralistes, tout le monde sait que M. Harper agit selon ses convictions personnelles en matière économique. Pour lui, moins le gouvernement fédéral retirera d’argent de la poche des entreprises et des individus les plus productifs et les plus riches pour le redistribuer, plus l’économie s’en portera bien. Et tant pis si ces changements fragilisent des régions moins prospères et des milliers de familles qui, de toute façon, ne votent pas conservateur.»
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