
«Isabelle Fortin-Rondeau et Laurier Gilbert ont exprimé de vives inquiétudes par rapport à la réforme de l’assurance-emploi.»
Source: «Plus de grogne que jamais face à la réforme de l’assurance-emploi», Abitibi Express, Patrick Rodrigue, 15 avril 2013.
«On ne pensait pas que ce serait aussi dur, aussi dégueulasse que ça! Ce gouvernement-là est indigne de siéger. Il se prétend le gouvernement des familles et des travailleurs, mais tout ça, c’est une illusion!»
Ce cri du cœur, lancé par Laurier Gilbert, porte-parole du Regroupement des sans-emploi de l’Abitibi-Témiscamingue [membre du CNC], traduisait bien l’ambiance qui régnait au sein du Réseau de vigilance, le 15 avril. D’une seule voix, plusieurs syndicats et regroupements d’organismes communautaires ont, une fois encore, dénoncé la réforme de l’assurance-emploi, tout en invitant le gouvernement Harper à annuler cette dernière, à tenir des consultations publiques sur les changements à apporter et à réaliser des études d’impact avant de les imposer. [...]
Attitude indigne
Donald Rheault, président du Conseil central CSN de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, s’est quant à lui indigné de l’attitude du gouvernement Harper dans ce dossier.
«Il a été prouvé que les fonctionnaires doivent rencontrer des quotas de prestations à couper. Il y a aussi des visites à domicile sans préavis. À mon sens, c’est rendu une persécution des chômeurs. On parle pourtant d’une caisse qui leur appartient. Cette caisse doit d’ailleurs être remise aux travailleurs et aux employeurs», a-t-il lancé.
Un point de vue partagé par Laurier Gilbert, qui s’est fait encore plus virulent à cet égard. «Le gouvernement pille l’assurance que les travailleurs se paient. Et tout ça pour rembourser la dette au lieu de rendre aux travailleurs l’argent qui leur revient de droit», a-t-il souligné.»