15 000 copies papiers seront distribuées de cet Incisif édition spéciale.
Faites-nous signe si vous en voulez des exemplaires pour vos membres ou votre clientèle.
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Source : Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi
(Montréal 13 mars 2013) La Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi présentera plusieurs organisations importantes de la société québécoise qui unissent leurs voix afin d’exiger le retrait de la réforme de l’assurance-emploi décrétée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper.
Les représentants des médias sont invités à les rencontrer lors d’une conférence de presse qui se tiendra ce jeudi 14 mars, au Palais des congrès de Montréal.
Aide-mémoire
Quoi :
Élargissement de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi :
Qui :
Bernard Généreux, président, Fédération québécoise des municipalités ;
Éric Forest, président, Union des municipalités du Québec ;
Marcel Groleau, président, Union des producteurs agricoles ;
Claire Bolduc, présidente, Solidarité rurale du Québec
Joël Arseneau, maire des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole de la Coalition de l’Est ;
Daniel Boyer, secrétaire général, FTQ ;
Jean Lacharité, vice-président, CSN ;
Daniel B. Lafrenière, secrétaire-trésorier, CSQ ;
François Vaudreuil, président, CSD ;
Lucie Martineau, présidente générale, SFPQ ;
Marie-Hélène Arruda, coordonnatrice, MASSE ;
Pierre Céré, porte-parole, CNC
Quand :
Le jeudi 14 mars 2013, 10 h 30
Où :
Palais des congrès de Montréal, salle 522B
-30-
Pour information :
UMQ : François Sormany : 514 282-7700, poste 265
FQM : Dany Rousseau : 418 955-7001
UPA : Patrice Juneau, 514 702-8591
Solidarité rurale du Québec : Amélie Germain : 819 293-6845, poste 42
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Par Pierre Céré
Porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses
Dans l’Est du Canada, le gouvernement conservateur, avec sa réforme de l’assurance-emploi, est dans l’eau chaude. C’est probablement pour cette raison qu’il dépêche ses ministres pour nous entretenir des supposées légendes urbaines « que les opposants à la réforme colportent ».
Ainsi, le Ministre des Anciens Combattants, Steven Blaney, tient à nous rappeler certaines « vérités ». Par exemple, que « le gouvernement a injecté des milliards de dollars dans la caisse d’assurance-emploi qui était déficitaire. »
Sur ce seul sujet, il y a un certain nombre de choses que nous devons savoir. Par exemple, que si la caisse fut déficitaire entre 2009 et 2011, pendant la crise, elle est depuis redevenue excédentaire (en 2012). Surtout, sachons que l’article 80 de la loi d’assurance-emploi prévoit qu’en cas de déficit, le gouvernement avance les sommes nécessaires qui seront par la suite remboursées avec intérêt. C’est comme ça… Et ce n’est pas d’hier.
Ajoutons un autre élément d’importance : le « compte d’assurance-emploi » a été aboli par le gouvernement de Stephen Harper au printemps 2009 ! Il a été remplacé par le « compte des opérations de l’assurance-emploi », tout cela prenant effet rétroactivement le 1er janvier 2009, afin d’effacer les surplus accumulés entre 1995 et 2008, soit 57,2 milliards de dollars. Par ce tour de passe-passe, le gouvernement Harper remettait les compteurs à zéro et effaçait sa dette contractée envers les cotisants, puisqu’il s’était approprié l’entièreté de ces sommes. Fantastique manœuvre comptable.
Peut-être le Ministre Blaney ne connaît pas la loi d’assurance-emploi, qu’il commente pourtant abondamment, peut-être ment-il. Dans les deux cas, c’est inacceptable.
Pour sa part, la Ministre Finley a nié, il y a quelques semaines, devant la Chambre des Communes et aussi devant la population, le fait que ses enquêteurs avaient des quotas individuels à atteindre (40 000 $ par mois). Si elle avait fini par concéder qu’il y avait effectivement des grands objectifs par région canadienne (115 millions dans l’Ouest, 120M au Québec, 110M en Ontario et 58M dans les Maritimes), elle contestait toujours celui des objectifs individuels. Comprenons que « quota » et « objectif à atteindre » ont certaines similarités, mais bon… Depuis, d’autres documents ont coulé, provenant de l’intérieur même de son Ministère, prouvant hors de tout doute ce système de quotas. Selon un enquêteur, son travail ne consiste plus à débusquer la fraude mais bien à utiliser tout prétexte pour faire couler un prestataire qui aurait, par exemple, fait de « fausses représentations » sur sa disponibilité au travail.
Devons-nous être réconforté quand le gouvernement nous dit qu’il ne faut pas s’inquiéter? « Personne ne perdra ses prestations s’il n’y a aucune possibilité d’emploi dans sa collectivité » répète inlassablement la Ministre Finley.
Pourtant, depuis quelques semaines, les gens reçoivent ce genre de lettre : « Vous devrez modifier vos exigences pour augmenter vos chances d’emploi. […] Vous devrez chercher un travail similaire ou différent, à un salaire plus bas que votre emploi précédent. […] Vous devrez accepter de plus longues heures de travail ou des heures variées et que vous soyez disposé(e) à changer de localité pour vous ajuster aux offres d’emplois. Nous communiquerons avec vous […] pour déterminer si vous êtes disposé à supprimer certaines restrictions ou si vous êtes prêt(e) à modifier vos exigences. » Nous comprenons que l’arbitraire fera loi.
Tous les mécanismes de cette réforme sont en place et nous avons tous compris : ces mesures n’ont rien à voir avec une quelconque aide à l’emploi. Il s’agit bel et bien de mesures de compressions au régime d’assurance-emploi, visant en tout premier lieu ceux dorénavant définis comme « prestataires fréquents » soit, à 80%, des travailleurs de l’industrie saisonnière.
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