
Non au saccage de l’assurance-emploi, NON AU TROU NOIR. Campagne de mobilisation lancée au printemps 2013 sur le Côte Nord.
Route 138, Les Escoumins, août 2013. Photo: © Dominic Morissette
Ce matin dans le Journal de Montréal on peut y lire:
«Sur la Côte-Nord, en Gaspésie et d’autres régions, des travailleurs saisonniers au chômage reçoivent leurs dernières prestations régulières d’assurance-emploi. Et ils ne retrouveront pas un poste avant le printemps ou l’été prochain…
«Tous ces gens vivent ce qu’on appelle le » trou noir » : être sans revenus entre la fin des prestations et le retour au travail», a déploré Line Sirois, coordonnatrice d’Action chômage Haute-Côte-Nord.
«Ça a commencé en février, a-t-elle noté. On parle de 5 à 18 semaines sans revenus, parce que les pêches reprendront en avril, le travail en forêt en mai, le tourisme en juin.»»
[…]
«Jusqu’à la réforme de l’assurance-emploi, amorcée en 2012 par le gouvernement conservateur à Ottawa, les prestataires vivant dans des régions affichant un taux de chômage élevé pouvaient obtenir un maximum de cinq semaines de prestations supplémentaires et autres dispositions transitoires.»
[…]
«Que ces saisonniers au chômage aient désormais l’obligation de chercher activement un emploi sous peine de perdre leurs prestations, hors de leur région s’il le faut, déstructure l’économie et le tissu social. «Les gens ne dépensent plus, des restaurants ferment, des employeurs font des mises à pied, a remarqué Gaétan Cousineau. Des gens vont travailler à l’extérieur de la région, loin de leurs familles, ne voient pas leurs enfants souvent.»
««On peut bien travailler dans un Subway ou un McDo, mais quand tous les chômeurs cognent aux mêmes portes en même temps, ces employeurs-là ne veulent plus accepter les CV», a indiqué Line Sirois.»
Toujours sur le trou noir:
Si le printemps se fait attendre, la saison du trou noir est à la porte de plusieurs, Le CNC
Source :
ASSURANCE-EMPLOI, Prestataires au seuil du «trou noir», JEAN-SÉBASTIEN MARSAN, Le journal de Montréal